Conséquences financières d'un divorce

C’est le cas plus particulièrement pour la personne qui a un revenu plus faible ou assume la majorité des tâches domestiques. Il faut faire face à la perte de revenus, aux coûts doubles liés au logement, au partage des biens et à la répartition des dettes contractées pendant le mariage. S’y ajoutent les pensions alimentaires pour les enfants, d’éventuelles pensions pour l’ex-conjoint·e et les frais liés à la procédure elle-même, qu’il s’agisse de frais d’avocat·e, de médiation ou de démarches administratives. À long terme, le divorce peut aussi affecter la prévoyance et la retraite, surtout si l’un des conjoints a dû réduire son activité professionnelle pour s’occuper de la famille. Une bonne planification et un accompagnement adapté sont essentiels pour limiter ces impacts et préserver l’autonomie financière de chaque personne.

Le divorce est devenu courant en Suisse, mais ses conséquences financières restent souvent déséquilibrées. Les femmes, en particulier les mères, subissent une chute significative de leurs revenus après une séparation, tandis que les hommes sont globalement moins touchés. Cette situation découle en grande partie de la répartition traditionnelle des rôles : les hommes travaillent majoritairement à plein temps, tandis que les femmes occupent des postes à temps partiel pour concilier travail et famille. La garde des enfants, très souvent confiée à la mère, alourdit les charges financières. 

Cette inégalité peut avoir des conséquences durables. Certaines mères doivent recourir à l’aide sociale pour boucler leur budget, tandis que les hommes retrouvent plus rapidement une stabilité économique. Même les femmes sans enfants connaissent une baisse significative de leurs revenus, soulignant que le problème dépasse la seule garde des enfants et touche la sécurité financière des femmes en général.

Heureusement, il est possible de limiter ces effets grâce à une préparation attentive. La planification budgétaire, la constitution d’une autonomie financière et la clarification des droits et obligations dès le départ permettent de mieux gérer la transition. Le partage équitable des biens et la répartition des charges doivent être négociés de manière transparente pour protéger les deux parties.

Des mesures sociétales peuvent également contribuer à réduire ces écarts : un congé parental équilibré, des structures d’accueil accessibles pour les enfants et un accompagnement juridique adapté permettent à chaque parent de préserver son indépendance économique. Chez divorce.ch, nous aidons nos clients à anticiper ces enjeux afin que la séparation se déroule de manière juste et sécurisée, en tenant compte des besoins financiers et familiaux spécifiques à chaque situation.